PIERRE-LUC DUBOIS : LA DURéE DES SéRIES POURRAIT DICTER SI SON CONTRAT SERA RACHETé

L’été dernier, les Kings de Los Angeles ont voulu frapper un grand coup. Pour y arriver, ils ont jasé avec les Jets… et ils ont amené Pierre-Luc Dubois en ville.

Ça a coûté cher en joueurs (Gabe Vilardi, Alex Iafallo et Rasmus Kupari) et en argent (il a signé un contrat de 68 M$ sur huit ans), mais il promettait de faire la vie dure aux Oilers, qui avaient éliminé les Kings en séries deux années de suite.

Au final, cela dit, les Kings ont encore une fois baissé pavillon face aux Oilers ce printemps. Ce faisant, Dubois a terminé sa saison avec seulement deux buts à ses 21 dernières rencontres, un rendement insatisfaisant pour un joueur de 8,5 M$ par année.

Évidemment, les Kings espéreront que les prochaines années seront plus encourageantes pour celui qui est encore sous contrat pour sept ans…

À moins que le club ne décide carrément de couper les ponts avec lui cet été, et un facteur pourrait influencer bien des choses en ce sens : la durée des présentes séries.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en temps normal, un rachat de contrat implique que le club ait une pénalité du 2/3 du montant restant sur le contrat du joueur. Toutefois, si le joueur a moins de 26 ans au moment du rachat, la pénalité du club n’est qu’un tiers du contrat restant.

En ce moment, Dubois a 25 ans, mais il aura 26 ans le 24 juin prochain. Et comme la fenêtre pour racheter des contrats s’ouvre 48 heures après le dernier match de la finale (qui peut se terminer au plus tard le 24 juin), ça pourrait être une course contre la montre pour les Kings.

Ainsi, si les Kings ont l’intention de racheter le contrat de Dubois, ils doivent espérer que les séries de sept matchs se fassent rares d’ici la fin des séries. Et en finale, ça ne doit pas s’éterniser.

Advenant le cas où les Kings décident de racheter le pacte de PLD avant le 24 juin, ce ne serait pas nécessairement une vilaine chose pour eux. La pénalité salariale pendant 14 ans ferait mal, mais mis à part entre les saisons 2026-27 et 2030-31, la facture ne dépasserait jamais les 2 M$ par année.

En fait, il y aurait trois années plus difficiles entre 2027-28 et 2029-30, où la facture grimpera à un peu moins de 4 M$ par année, mais encore là, c’est bien moins pire que 8,5 M$ par année.

Au-delà du 24 juin, cela dit, racheter le contrat de Dubois n’aurait pas beaucoup de sens. Les plus petits montants dépasseraient les 2 M$ par année tandis qu’on approcherait des 5 M$ par année dans les saisons les plus difficiles.

Si rachat il y a, ce sera avant le 24 juin (à moins que les Kings ne soient vraiment, mais vraiment tannés de Dubois).

Mais dans les faits, une chose est claire : le simple fait qu’on évoque la possibilité d’un rachat de contrat après la première année d’un pacte de huit ans démontre que PLD n’a pas livré la marchandise chez les Kings cette saison.

Ce n’est pas pour rien que Tony Marinaro préférerait subir un traitement de canal que de voir le CH aller chercher Dubois cet été, même contre des mauvais contrats.

En rafale

– À suivre.

– Ryan Reaves laissé de côté à Toronto.

– C’est la fête à Toronto.

– Vos idées?

– On peut les comprendre.

– Ça brasse chez Red Bull ces temps-ci.

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